Améliorer la performance grâce à la simulation
La simulation de flux est souvent utilisée pour améliorer la performance d'un outil de production ou pour s'assurer de la capacité effective d'investissements avant leur réalisation. Une ligne de conditionnement sera par exemple performante quand elle produit des boites de 40g et beaucoup moins quand elle passera aux boites de 20g. Qu'est ce qui bloque ? Où faut-il agir ? La simulation permet de tester des solutions et d'en mesurer l'impact.
Dans l'industrie, l'indicateur utilisé pour mesurer la performance est le Taux de Rendement Synthétique (TRS). C'est le rapport entre le nombre de pièces bonnes produites et le nombre de pièces théoriquement produites à cadence normale pendant une période. Le TRS permet aussi de connaître les sources potentielles de productivité.
Pour gagner en productivité, il faut donc améliorer autant que possible les trois composantes du TRS : Disponibilité, Performance, Qualité.
La simulation de flux permet surtout de mesurer – et de donner les pistes pour agir ! – les taux de disponibilité et le taux de performance, tout ce qui touche à la capacité gaspillée. Quelques exemples de pertes pouvant être améliorées en optimisant les flux :
- temps d'arrêts pour manque de matière première en amont.
- temps d'arrêt à cause d'un goulet d'étranglement en aval.
- temps d'arrêt pour absence de personnel ou plus généralement absence d'une ressource non planifiée.
- temps de changement de série, réglages. La simulation permet d'en améliorer la planification.
Le schéma ci-dessous représente une ligne de conditionnement de boites de chips. Les convoyeurs servent de tampons entre les machines. Les arrêts inévitables sur une machine ne perturberont pas les autres machines si les convoyeurs sont bien dimensionnés.
Chez 1Point2, nous avons une forte expérience de l'analyse des indicateurs de performance dans une simulation dynamique.